Les restaurations actuelles s'attachent à être le plus fidèle possible aux techniques des Anciens et à ne pas dénaturer les monuments. Il fallait donc d'abord démonter toutes les anciennes réparations, éliminer le fer qui abime les marbres, nettoyer les pierres et les renforcer contre la pollution. Le nettoyage se fait au laser, et le fer est remplacé par du titane, matériau stable et inoxydable. On essaie autant que possible de remettre les blocs à leur place d'origine, et parfois, il faut se livrer à une véritable enquête de détective : pour déterminer quels blocs récupérés ça et là étaient adjacents, on examine les correspondances des marques laissées par la végétation. Enfin et surtout il faut s’imprégner des connaissances et des méthodes des Anciens. Les équipes de restauration travaillent avec des machines parfois créées pour l’occasion. Aujourd’hui encore, le transport jusqu’en haut de l’Acropole est problématique. Des camions amènent des blocs de marbre du Pentélique au pied de l’Acropole.
samedi 26 mars 2011
vendredi 11 mars 2011
Les prémices d'une conscience archéologique
Depuis janvier 2011, l’Acropole, en travaux de restauration depuis plus de 30 ans, entre dans une nouvelle phase de chantier. D’un budget de près de 12 millions d’euros, elle devrait durer au moins 3 ans, financée à 80% par l’Union européenne. Aujourd'hui, les restaurations consistent surtout à réparer les outrages commis par l'homme au cours des siècles : transformations malheureuses en église ou en mosquée, bombardements vénitiens, démolitions turques, incendies, et surtout travaux mal réalisés au début du 20e siècle.
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